Cette cité berbère est située à la croisée du Sahara, de l'Atlas et de l'Anti-Atlas.
Les montagnes de l'Atlas vues depuis MarrakechUn peu d'histoire :
Sous l'impulsion des Almoravides, hommes pieux et austères, de nombreuses mosquées et médersas (écoles de théologie coranique) furent construites. Marrakech grandit rapidement et s'imposa comme un centre culturel et religieux influent. La ville, fut ensuite fortifiée par la construction de remparts sur plusieurs kilomètres.
En 1147, les Almohades, partisans d’un Islam pur et dur s'emparèrent de l'enceinte de ville. Les derniers Almoravides furent exterminés et la presque totalité des monuments détruits. Les Almohades construisirent de nombreux palais et édifices religieux, comme par exemple, la célèbre mosquée de la Koutoubia.
En 1269, Marrakech fut conquise par les nomades mérinides aux dépens des derniers Almohades. Lorsque survient l'avènement de la dynastie Mérinide, Marrakech tomba alors dans une certaine léthargie, et son déclin entraîna la perte de son statut de capitale au profit de sa grande rivale, Fès.
Au début du XVIe siècle, Marrakech redevient la capitale du royaume, atteint rapidement son apogée, en particulier grâce à une famille originaire d'Arabie, les Saadiens. De part la fortune amassée par les sultans, Marrakech fut embellie, les monuments en ruine alors restaurés et de somptueux palais édifiés.
À la fin du XVIIe siècle, le dynastie actuelle alaouite succéda aux Saadiens. Le trône est successivement transféré à Fès puis à Meknès, nouvelle ville impériale.
Au début du XXe siècle, Marrakech connaît quelques années de guerres civiles. Puis en 1912, l'instauration du protectorat français au Maroc met fin à cette anarchie.
Troisième ville du Maroc par sa population après Casablanca et Rabat, Marrakech demeure la capitale touristique du pays. L'infrastructure hôtelière connaît ces dernières années une croissance rapide.
L'économie de Marrakech repose également sur le commerce et l'artisanat.
Marrakech, c'est la porte du Sud marocain. Son ambiance, ses couleurs et son climat rappellent que le désert n'est pas loin. Malgré tout, la végétation y abonde.
Bougainvilliées en fleurs
En effet les parcs publics, les jardins et les arbres fruitiers le long des grandes artères ont toujours été perçus par les Marocains comme autant de défis à l'aridité.
Avenue de la Ménara
La ville est divisée en deux parties distinctes : la médina ou ville historique et la ville nouvelle dont les quartiers principaux s'appellent : Gueliz et Hivernage.